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 AVIS sur PES 2012

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Alpha 7
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Alpha 7


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MessageSujet: AVIS sur PES 2012   AVIS sur PES 2012 Icon_minitimeJeu 29 Déc - 20:18

MISE EN GARDE

PES 2012 est sorti depuis environ trois mois maintenant. J'avais promis un avis, le voilà.
Et en ce qui me concerne, ce sera sans concession, sans langue de bois et surtout sans pitié.
Alors j'aime autant prévenir ceux qui ecrivent ça et là, qu'ils sont satisfait de cette version parce
qu'ils y jouent en mode haut niveau, mieux vaux qu'ils s'abstiennent de tout commentaire
désobligeant sur cet article, ils risqueraient de s'exposer à une réponse en forme de boite à gifle.
Cela pour deux raisons :
La première, c'est qu'un PES ne se juge pas sur le mode de jeu online.
La seconde, c'est qu'un bon PES est un PES qui se joue en mode professionnel.

CECI ETANT DIT...

Dingue de football en général et adepte de la simulation façon KONAMI depuis International Superstar Soccer
sorti sur super Nintendo, je ne suis pas plus un spécialiste qu'un autre, mais je pense savoir de quoi je parle
quand je dis que cette fois, l'équipe de SEABASS est complètement passée à côté de son sujet.
De précédentes versions avaient déjà été sujettes à discussion et les esprits pointilleux n'avaient pas hésité
à mettre le doigt sur les défauts qui pouvaient apparaître. Mais comme le plaisir était au rendez-vous,
tout le monde faisait avec et on pouvait se montrer bienveillant à l'égard de nos amis japonais.
Seulement cette fois-ci, le gameplay n'est même pas là pour gommer les imperfections, bien au contraire,
il les accentue.

QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS

Tout le côté instinctif et tactique du jeu a disparu. KONAMI a prit le parti de mettre l'accent sur la gestion
de temps forts et de temps faibles scénarisés par l'IA. Une véritable abomination, qui prend le pas sur
n'importe quel réglage stratégique qui pourrait être choisi. Cette même IA, donne au plus commun des joueurs,
même celui de l'équipe la plus faible du jeu, la capacité de placer des feintes comme par magie.
Du coup, pour la majorité de ceux qui se retrouvent avec une manette en main, défendre n'est pas devenu difficile,
c'est carrément devenu désagréable. La moindre intervention debout d'un défenseur est délicate et le plus petit tacle
est à proscrire, en raison d'un arbitrage soi-disant amélioré. Quant à l'éfficacité de l'option qui consiste à faire
opposition en reculant, elle est quasi-nulle. En fait, défensivement, tout ce qui fonctionnait très bien dans la version
précédente est passé à la trappe.
Offensivement aussi on est gâté. Annoncé comme une des avancée majeure, l'appel en profondeur manuel,
avec le stick droit, est loin d'être aussi éfficace qu'espéré, d'autant plus qu'il est obligatoire. Et pour placer
un drible potable en attaque, il faut enchainer une manipulation digne d'un jeu de combat.
Pour s'en rendre compte, il suffit de jeter un œil à la page 19 du mode d'emploi.
A croire que SEABASS a récupéré toute l'équipe de programmeur de la série des STREET FIGHTER.
Je vais éviter d'aborder le problème des gardiens, des tirs, des passes, du placement des joueurs
ou de leurs déplacements, ça va me faire du mal. Alors j'en passe et des meilleurs.
Le meilleur ayant été les coups-francs que l'IA rentrait 95% du temps.
Il aura fallu la première mise à jour pour régler le problème.
Dire qu'on nous promettait une expérience de match comme à la télé, apparemment tout le monde
ne doit pas voir les mêmes choses les soirs de Champion's League.

SI IL N'Y AVAIT QUE CA

Et les incohérences succèdent aux incohérences. La gestion de la fatigue, sur une compétition ou sur une saison,
est proprement CA-TAS-TRO-PHIQUE. Cétait déjà loin d'être parfait dans les versions précédentes, mais là
ça devient officiellement énervant. En Master League, il faut passer par le réglage des entrainements pour avoir
une équipe à peu près en forme. Mais le gameplay demeurant ce qu'il est, ça n'a pas d'effet notable sur les
performances. Visiblement, c'est trop demander aux programmeurs que d'aller jeter un œil aux sites qui fournissent
des statistiques de titularisation. Ca ne doit pas les interesser de savoir que les joueurs les plus réguliers d'une équipe
ne sont pas systématiquement à cours de forme tout les deux ou trois matchs.
C'est un peu pareil pour ce qui est des capacités. Celles des joueurs qui composent les grands clubs européens
correspondent assez bien, mais alors pour le reste... Ils ont beau ne pas servir à grand chose, quand on voit les
chiffres qui sont attribuées à d'autres joueurs du jeu, on se dit qu'il y a un déficit de connaissance du football en général.

MÊME GRAPHIQUEMENT

Là, je sais, on pourrait me demander ce que je trouve à dire sur la qualité graphique du jeu.
Tout le monde est à peu près d'accord pour trouver que c'est beau et que les animations sont réussies.
Alors je n'aurais qu'une chose à dire : Encore heureux que ce ne soit pas moche et mal animé, manquerait
plus que ça. Par contre si il faut être impressionné par l'animation des ralentis, ne compez pas sur moi.
Les logos qui s'incrustent dans un de ces hexagone choisi par KONAMI pour toute les compétitions,
je trouve ça mochissime et indigne de la série. Et que dire des vidéos qui rythment les saisons de Master League,
à part qu'elle ne servent à rien. Rallonger visuellement un jeu pour lui donner l'air de faire concurrence
à FOOTBAL MANAGER, en voilà une idée qu'elle est bonne.

UNE AMELIORATION

Il y en a quand même une ! Non, non, vous ne rêvez pas, c'est bien ce que vous avez lu. Alleluïa !
Elle concerne la possibilité de choisir avec le stick droit, le joueur qui va recevoir le ballon sur les phases arrêtées.
Et le plus drôle c'est que ça marche. Sur un corner, on peut marquer en lançant un défenseur dans la surface.
S'en est tellement beau que j'en pleurerais... De joie. Ca change.
Il faut juste éviter de penser au reste du contenu pour ne pas tomber en dépression.
Et ce n'est pas l'ajout de la ligue portugaise qui me fera changer d'avis.

JON « TÊTE A CLAQUES » MURPHY

Un mot quand même sur la figure de proue de PES en Europe... Je comprend bien que lorsqu'on
est payé par une firme comme KONAMI, on est pas en mesure de parler des défauts des produits
qu'elle met en vente. Mais ce n'est pas une excuse, pour dire n'importe quoi. Alors si il y en a bien un
auquel j'en veux, c'est bien à l'ami Jon. Lui qui il y a quelques mois promettait des progrès jamais vu,
à grand coup d'annonces sur le web :
« Un gameplay génial... », « Une intelligence artificielle fantastique... »...Etc … Etc...
Il n'y est peut-être pas pour grand chose, mais on peut dire qu'il s'est bien foutu de la gueule du monde.
Et ça continue avec les dernières mises à jour que nous annonce ce cher monsieur Murphy.
J'adore le passage ou il est question « d'identifier quelques problèmes mineurs ».
Quand on pense que des joueurs auraient participé à l'élaboration du jeu...
Je serais assez curieux de connaître les noms de ces spécialistes et au passage d'avoir leurs adresses email.
Parce qu'à défaut de pouvoir leur donner le coup de pied au cul qu'ils méritent, je pense qu'on doit être
un certain nombre à avoir deux mots à leur dire.

LA LOGIQUE KONAMI

C'est la chose la plus difficile à comprendre. Plus encore quand on est adepte du patching. Sur ce nouvel opus,
l'equipe de SEABASS a choisi de crypter les données de jeu, comme si il y avait d'abord volonté de contrer les
logiciels d'édition mis au point par des passionnés. On a également du mal à croire que c'est pour améliorer la
qualité graphique du jeu, qu'une fois de plus les formats des kits et des faces ont été changés. L'univers du patch
est ce qu'il est, mais il rend plus de services qu'il n'en crée. KONAMI fait preuve d'un mépris sans nom à l'égard
de cette catégorie de joueurs qui mettent en ligne ce qui fait défaut à la série. Et le moins qu'on puisse dire c'est
que ça fait très longtemps que SEABASS et compagnie ne se soucient guère des vrais améliorations à apporter à leur jeu.
Au lieu de nous gonfler avec les faux stades, les fausses équipes et les faux joueurs, ils feraient mieux de s'occuper
des licences, d'augmenter le nombre de stade et le nombre d'équipe.
EA SPORTS y arrive bien avec FIFA, alors ce n'est pas étonnant qu'ils occupent aujourd'hui la première place.

DESHONORANT

On dit que ce qui peut arriver de pire à un asiatique c'est de perdre la face. Là, KONAMI n'a eu besoin de personne
pour se mettre la honte. En fait, puisqu'ils ont juger bon vendre cette version, en faisant miroiter des améliorations
inexistantes, ce sont les consommateurs qui ont de quoi se sentir insultés. On serait même en droit d'attendre des
excuses de la part de la société nippone.
Elle est parvenue à rendre médiocre, une simulation que beaucoup de gens considéraient jusque là comme un produit culturel.

Pour ma part, si je regrette de ne pas avoir pû donner mon avis plus tôt, je déplore encore plus de ne pas trouver
de formulaire de remboursement en ligne, car j'ai vraiment l'impression d'avoir foutu 30 € en l'air.

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